À la Venise de la Renaissance, certains couvents de religieuses se rendirent célèbres par leur laxisme dans l’application des vœux de chasteté.
De nombreuses nonnes issues de l’aristocratie entretenaient des relations sexuelles avec des visiteurs masculins et avaient même des enfants illégitimes. Cette situation était un secret de Polichinelle dans la société vénitienne, où moralité et religion se mêlaient souvent à la politique et au pouvoir.
**Couvents très libéraux à Venise**
Les célèbres couvents de religieuses de Venise attiraient les touristes, et les voyageurs masculins d’Angleterre et de Hollande se délectaient à fréquenter ces femmes raffinées qui offraient des concerts privés et des conversations sophistiquées. Toutefois, certaines nonnes couchèrent également avec des étrangers en échange de cadeaux financiers, ce qui provoqua un scandale lorsqu’on découvrit qu’un couvent pour prostituées repenties fonctionnait comme un bordel, avec le père confesseur en tant que proxénète. Cette révélation ébranla la société vénitienne et remit en cause l’intégrité des institutions religieuses de la cité.
Bien qu’un seul couvent, Sant’Angelo di Contorta, fût particulièrement notoire pour ses comportements scandaleux, d’autres couvents étaient aussi connus pour leurs pratiques peu orthodoxes. La vie dans ces couvents mêlait dévotion religieuse et libertinage, où les religieuses jouissaient d’une existence de luxe et de plaisirs mondains. La richesse et le pouvoir des familles aristocratiques permettaient à ces femmes de mener une vie en net contraste avec les vœux de pauvreté et de chasteté qu’elles avaient prononcés.
Couvents très libéraux à Venise
La situation dans les couvents vénitiens reflétait une société où moralité et religion cédaient souvent aux pressions du pouvoir et de la richesse. Les nonnes aristocratiques, protégées par leurs familles influentes, pouvaient se permettre de vivre dans les privilèges et les plaisirs sans craindre les conséquences. Pourtant, lorsque ces scandales éclataient au grand jour, la société vénitienne se voyait contrainte de confronter l’hypocrisie et la corruption sous-jacentes de ses institutions les plus sacrées.
Malgré les efforts pour garder ces comportements secrets, les scandales des couvents vénitiens devinrent un sujet de conversation et de spéculation à travers l’Europe. Les voyageurs et touristes visitant Venise ne cherchaient pas seulement à profiter de la beauté et de la culture de la cité, mais aussi à expérimenter de première main les plaisirs interdits offerts dans ces couvents. La réputation de Venise comme cité du libertinage et de la décadence fut renforcée par ces scandales, qui marquèrent durablement l’histoire de la ville.
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